Wilhelm Hoegner

Wilhelm Hoegner
Illustration.
Wilhelm Hoegner en 1947.
Fonctions
Ministre-président de Bavière

(2 ans, 9 mois et 24 jours)
Gouvernement Hoegner II
Législature IIIe
Coalition SPD-BP-FDP-GB/BHE
Prédécesseur Hans Ehard
Successeur Hanns Seidel
Vice-ministre-président
Ministre de l'Intérieur

(3 ans, 11 mois et 26 jours)
Ministre-président Hans Ehard
Prédécesseur Josef Müller (Vice-MP)
Willi Ankermüller (Intérieur)
Successeur Joseph Baumgartner (Vice-MP)
August Geislhöringer (Intérieur)
Vice-ministre-président

(11 mois et 29 jours)
Ministre-président Hans Ehard
Coalition SPD-CSU-KPD (1945-46)
SPD-CSU (1946)
Prédécesseur Albert Roßhaupter
Successeur Josef Müller
Ministre-président de Bavière

(1 an, 2 mois et 18 jours)
Gouvernement Hoegner I
Prédécesseur Fritz Schäffer
Successeur Hans Ehard
Ministre de la Justice

(2 ans, 2 mois et 22 jours)
Ministre-président Lui-même
Hans Ehard
Gouvernement Hoegner I
Ehard I
Prédécesseur Hans Ehard
Successeur Josef Müller
Biographie
Nom de naissance Wilhelm Johann Harald Hoegner
Date de naissance
Lieu de naissance Munich (Royaume de Bavière)
Date de décès (à 92 ans)
Lieu de décès Munich (RFA)
Parti politique SPD
Diplômé de FAU
Profession Avocat
Procureur
Juge

Wilhelm Hoegner
Ministres-présidents de la Bavière

Wilhelm Johann Harald Hoegner, né le à Munich et décédé le à Munich, était un homme politique allemand membre du Parti social-démocrate d'Allemagne (SPD).

Après avoir été avocat puis magistrat, il entre au Landtag de Bavière en 1924, et au Reichstag en 1930. Il s'exile en Autriche puis en Suisse à la suite de l'arrivée au pouvoir d'Adolf Hitler, en 1933, et ne rentre à Munich qu'en 1945. Il est nommé quelques mois plus tard Ministre-président de Bavière et, à ce poste, s'implique énormément dans la rédaction de la Constitution bavaroise de 1946, ce qui lui vaut le surnom de « père de la Constitution bavaroise ».

À la suite des élections de 1946, il est nommé Vice-Ministre-président et ministre de la Justice dans une grande coalition avec la CSU, qui détient pourtant la majorité absolue au parlement régional. L'alliance éclate un an plus tard, et il quitte le pouvoir jusqu'en 1954, lorsque le mauvais score de la CSU lui permet, après avoir formé une coalition de quatre partis, de reprendre la tête du gouvernement régional. Il y renonce en 1957, du fait du retrait de deux partis, qui rejoignent la CSU.

Il continue alors de siéger au Landtag, puis devient député fédéral au Bundestag en 1961. Il démissionne cependant de ses deux mandats en 1962, et se retire ensuite de la vie politique.


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